-
Biffé: « jeunes personnes », remplacé
au-dessus dans le manuscrit par « adolescents ».
-
Biffé: « époque », remplacé au-dessus dans le
manuscrit par « période ».
-
Biffé: « jeune adolescent », remplacé
au-dessus dans le manuscrit par « jeune homme ».
-
Biffé: « problème », remplacé à la suite dans
le manuscrit par « théorème ».
-
Encelade était un Titan foudroyé par Zeus et
enseveli sous l’Etna.
-
Biffé: « exigeait la », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « voulait ».
-
Dans le manuscrit, « plus » est biffé et
remplacé par « moins ».
-
Biffé: « sa propriété », remplacé au-dessus
par « son coin de terre ».
-
Biffé: « Pendant ».
-
Jules Verne a écrit « ces » dans le
manuscrit.
-
Enée, le héros de l’Enéide de
Virgile, est un survivant de la guerre de Troie (cité par Homère dans
l’Iliade, XX, 307). Il fonda un nouveau royaume en Italie après
des voyages et des péripéties rappelant les pérégrinations d’Ulysse et
qui sont précisément le sujet de l’Enéide. Le séjour d’Enée à
Carthage auprès de la reine Didon est une élément important de cette
épopée, de même que sa descente aux Enfers où il entrevoit la grandeur
future de Rome.
-
Cupidus videndi: « curieux de voir »
(grammaire de Lhomond, p. 136).
-
Deus sanctus: « Dieu est saint »
(est est sous-entendu, grammaire de Lhomond, p. 133).
-
Virtus et vitium contraria: « la
vertu et le vice sont contraires » (sunt est sous-entendu, grammaire de
Lhomond, p. 134).
-
Domus inclinata recumbit: fin du
vers 59 du livre XII de l’Enéide de Virgile. La citation
complète est: in te omnis domus inclinata recumbit, ce qui
signifie « toute notre maison chancelante repose sur toi ». Chez
Virgile, la lignée en voie d’extinction est celle du roi Latinus et de
son épouse Amata.
-
Recumbit humi bos: cette parade du
savoir de l’élève est une citation inexacte de Virgile (Enéide,
livre V, vers 481) où Anselme des Tilleuls emploie par erreur
recumbit au lieu de procumbit.
-
Procumbit humi bos: « le boeuf tombe
en avant sur le sol » (traduction Jacques Perret du vers 481 du livre V
de l’Enéide).
-
Attamen: « cependant ».
-
Vir bonus dicendi peritus: c’est la
définition de l’orateur pour Caton l’Ancien, « un homme de bien habile
à la parole ».
-
De re aut visu, aut auditu, aut
tactu: « dans la réalité, soit par la vue, soit par l’ouïe, soit
par le toucher ».
-
Dans le manuscrit, Verne place une deuxième
parenthèse droite après « Tilleuls ».
-
Biffé: « et ».
-
Biffé: « centi » comme préfixe de
« gramme ».
-
Biffé: « non ».
-
L’apostrophe est biffée dans « L’homond ».
-
Selon Lhomond (p. 74), « les verbes
déponents se conjuguent pour le latin comme les verbes passifs et pour
le français comme les verbes actifs. Il y a des verbes déponents de
chacune des quatre conjugaisons passives ».
-
Ergo: « donc » (grammaire de
Lhomond, p. 96).
-
Biffé: « directement », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « nécessairement ».
-
Biffé: « comme », remplacé au-dessus dans
le manuscrit par « ainsi que ».
-
Biffé: « direct », remplacé au-dessus dans
le manuscrit par « à l’accusatif ».
-
Studeo grammaticae: « j’étudie la
grammaire » (grammaire de Lhomond, p. 146).
-
Biffé: « toujours » (entre « on » et
« dit »).
-
Æneas amat Didonem: « Enée aime
Didon » (voir note 11 ci-dessus).
-
Dus, da, dum: légère erreur de Jules
Verne qui confond le gérondif (déclinaison de l’infinitif) et
l’adjectif verbal en -dus, -da, -dum qui dépend du genre (grammaire de
Lhomond, p. 162).
-
Amo, amas, amat, amamus: « j’aime,
tu aimes, il aime, nous aimons » (grammaire de Lhomond, p. 32).
-
Biffé: « anté » comme préfixe de
« diluvien ».
-
Biffé: « latine ».
-
Biffé: « possédaient », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « jouissaient ».
-
Biffé: « comprimant », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « arrêtant ».
-
Biffé: « de rues ».
-
Biffé: « Et cepend » (sic), remplacé par
« Pourtant ».
-
Ite clarinettam lusum: « allez jouer
de la clarinette ». Selon Lhomond (p. 91 et p. 161), « quand il y a en
français deux verbes de suite, et que le premier marque du mouvement,
comme « aller », « venir », on met en latin le second au supin en
-um. Je vais jouer, eo lusum ». Ici apparaît le latin de
cuisine cher aux lycéens avec clarinettam que Verne combine avec
l’exemple de Lhomond.
-
Anna soror, quae me suspensam insomnia
terrent: neuvième vers du quatrième livre de l’Enéide où
Virgile se réfère à Anna, qui, dans la légende carthaginoise, est la
soeur de Didon. Les Romains paraissent l’avoir confondue, par une
fausse homonymie, avec une divinité purement locale du Latium, Anna
Perenna. Verne traduit fort librement ce vers qui signifie en réalité:
« Anne, ma soeur, quelles visions m’épouvantent et me tiennent en
suspens » (traduction Maurice Rat).
-
« Thucydide » est mal écrit et orthographié
dans le manuscrit. Bien que Naso Paraclet soit latiniste, il faut
croire qu’il lisait aussi couramment le grec.
-
Biffé: « qu’on voit s’asseoir entre »,
remplacé au-dessus dans le manuscrit par « augmentée de ».
-
Verne a biffé « qui possède » et l’a
remplacé au-dessus dans le manuscrit par « possesseur », mais a oublié
d’ajouter « d’un » afin que la phrase soit grammaticalement correcte.
-
Biffé: « rues ».
-
Sic parvis componere magna solebam:
« Ainsi j’avais coutume de comparer les grandes choses aux petites ».
Jules Verne a confondu deux passages de Virgile, le vers 23 de la
première Bucolique qu’il cite incorrectement en écrivant si
parvis... au lieu de sic parvis..., et la fin du vers 176 du
livre IV des Géorgiques (citation célèbre que plusieurs
dictionnaires Larousse citent volontiers): si parva licet
componere magnis, « s’il est permis de comparer les petites choses
aux grandes ». On lit chez Ovide (Métamorphoses, chant V, vers
416-417): quodsi componere magnis parva mihi fas est, « s’il m’est
permis de comparer de petites choses aux grandes ».
-
Que retranché: selon Lhomond (p.
195), « on appelle que retranché, celui qui, étant entre deux
verbes français, ne peut pas se tourner par lequel, laquelle, et
qui ne s’exprime point en latin ». Par exemple, dans l’expression je
crois que Dieu est saint, que n’est pas traduit en latin,
sauf dans certains cas par ut (voir note 69).
-
Biffé: « coeurs ».
-
Lors de la rédaction du manuscrit, Verne a
voulu ajouter Anselme, mais s’est très vite repris. Avant « des
Tilleuls », il y a « Ansel » biffé.
-
Biffé: « pays », remplacé au-dessus dans le
manuscrit par « plaines ». Entre « de » et « Champagne », le manuscrit
contient, biffé, « vignobles ». Après « Champagne », Verne pensait
poursuivre sa phrase: le manuscrit contient un point-virgule, suivi de
quelque mots biffés, difficilement lisibles où l’on devine: « et » et
« surprendre ».
-
Biffé: « aigues ».
-
Dans le manuscrit, Verne a écrit
« quoiqu’il » en un seul mot.
-
Dans le manuscrit: « Quelle ».
-
Biffé: « orné ».
-
Biffé: « places ».
-
Biffé: « ces cinq », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « ces jeunes ».
-
Biffé: « elles », remplacé au-dessus dans
le manuscrit par « les filles incomprises ».
-
Biffé: « C’est une ». « Virginale » a été
ajouté par la suite au-dessus de la ligne, entre « lampe » et « que ».
-
Deux mots illisibles sont biffés entre
« une » et « unanimité ».
-
Sed tamen, iste Deus, qui sit, da,
Tityre, nobis: vers 18 de la première Bucolique de Virgile
signifiant: « Cependant, dis-nous, Tityre, qui est ce Dieu (dont tu
parles tant) ». L’expression « quel qu’il soit », ajoutée par Verne, ne
figure pas dans le texte latin. La première Bucolique est un
dialogue entre deux bergers, Mélibée et Tityre.
-
Biffé: « produisirent un succès attendu ».
-
Biffé: « syncope ».
-
Ipse gravis graviterque ad terram
pondere vasto concidit: 498e vers du livre V de
l’Enéide de Virgile. Concidit est le début du vers
suivant. En scandant cet hexamètre, cela devient évident. Ces vers
signifient: « Il tomba lui-même pesamment, pesante masse, de tout son
poids sur la terre » (traduction Jacques Perret).
-
Biffé: « aurait ».
-
Dans le manuscrit: « avaient-elles ».
-
Dans le manuscrit, Jules Verne orthographie
« nénuphares ».
-
Ut: « afin que » (grammaire de
Lhomond, p. 97).
-
Biffé: « faite ».
-
Biffé: « employait pas », remplacé
au-dessus dans le manuscrit par « avait pas besoin de ».
-
Biffé: « en quelques instants ».
-
Exemple de Lhomond (p. 211).
-
Multos annos utor familiariter patre
tuo: « il y a plusieurs années que je suis lié avec votre père »
(grammaire de Lhomond, p. 181).
-
Abhinc: selon Lhomond (pp. 181-182),
« si le temps est passé, et qu’il ne dure plus, on met le nom de temps
à l’accusatif, ou à l’ablatif avec abhinc, et l’on se sert du
nombre cardinal ». L’exemple qui suit dans le texte de Verne est aussi
celui de Lhomond.
-
A la page 200 de la grammaire de Lhomond,
on trouve: « Je crois que vous vous repentirez » credo fore ut te
poeniteat, « Je croyais que vous vous repentiriez » credebam
fore ut te poeniteret « Je croyais que vous vous seriez repenti »
credebam futurum fuisse ut te poeniteret et « vous croyez qu’il
aura bientôt terminé cette affaire » credis fore ut brevi illud
negotium confecerit.
-
Biffé: « quitta son ». Verne avait écrit le
verbe avant de remarquer la nécessité de le faire précéder du sujet.
-
« Ô honte! »Selon Lhomond (p. 97),
proh est une interjection marquant l’indignation.
-
Verne écrit « Lafontaine » en un mot.
-
Biffé: « laissé fuir ».
-
Biffé: « provoquant », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « à l’aide d’ ».
-
Biffé: « ne pas les manquer ».
-
Biffé: « satis » (sic).
-
Biffé: « je ».
-
Non mihi licet esse pigro: « il ne
m’est pas permis d’être paresseux » (grammaire de Lhomond, p. 135).
-
Ditissimus urbis: contraction du
superlatif divitissimus. Homo (l’homme) est sous-entendu
(grammaire de Lhomond, p. 142). Le plus riche des dieux était Pluton,
dieu des Enfers, riche de toutes les âmes des morts.
-
Ici Jules Verne a pratiquement copié une
page de la grammaire de Lhomond avec Maxime omnium conspicuus:
« le plus remarquable de tous », la règle des noms partitifs et les
trois manières d’exprimer « je suis un des soldats » (grammaire de
Lhomond, p. 143).
-
Magna calamitas nobis imminet, impendet,
instat: « un grand malheur nous menace » (grammaire de Lhomond, p.
147, où le grammairien emploie tibi « te » au lieu de
nobis). Verne copie l’exemple de Lhomond, même si les trois
verbes ont un sens identique: « menacer ».
-
Abundat divitiis, nulla re caret
(grammaire de Lhomond, p. 149): « il regorge de richesses, il ne manque
de rien ».
-
Quoenam mater liberos suos non amat:
Quoenam dans le manuscrit de Verne. La graphie oe pour
ae se trouve fréquemment dans les éditions latines du
dix-neuvième siècle (remarque identique pour la note suivante,
moerore).
-
Moerore conficior: « je suis accablé
de chagrin » (grammaire de Lhomond, p. 156). L’expression latine est
soulignée dans le manuscrit, ce qui est rarement le cas; Verne écrit la
plupart du temps les expressions latines en italique.
-
Teneo lupum auribus: « je tiens le
loup par les oreilles » (grammaire de Lhomond, p. 180).
-
Verne orthographie « français » avec une
majuscule dans le manuscrit: « Français ».
-
Turba ruit, au singulier: « la foule
se précipite » ou turba ruunt, au pluriel: « les gens (la foule)
se précipitent » (grammaire de Lhomond, p. 145).
-
Vidi domum tuam, et illius
pulchritudinem miratus sum: « j’ai vu votre maison et j’en ai
admiré la beauté » (grammaire de Lhomond, p. 169).
-
Quis te furor tenet ? « quelle folie
te possède (te tient) ? »
-
Te relinquo: « je te quitte, je te
laisse ».
-
Biffé: « votre », remplacé au-dessus dans
le manuscrit par « le ».
-
Quos ego: début du vers 135 du livre
I de l’Enéide de Virgile. Cette apostrophe quos ego
« vous que je devrais... » rappelle le début de Madame Bovary
après l’entrée pittoresque en classe de Charles Bovary qui provoque une
intervention énergique et excédée du professeur.
-
Quousque tandem: « Jusques à
quand »..., expression fameuse de Cicéron au début de la Première
Catilinaire.
-
Verum enimvero: « Mais en réalité
c’est que... » Cette expression s’écrit en deux mots que Verne a rédigé
en un seul dans le manuscrit. On la trouve dans Cicéron, Seconde
action contre Verrès, livre III, paragraphe 194.
-
Cave ne cadas: « prends garde de
tomber, fais attention de ne pas tomber » (grammaire de Lhomond,p.
205).
-
Biffé: « heurté », remplacé au-dessus
dans le manuscrit par « rencontré ».
-
Ne insultes miseris:
insultes est au subjonctif présent. Normalement, il faudrait
insultaveris, c’est-à-dire le subjonctif parfait. Avec Ne
insulta, Verne propose l’impératif (trois formes de la grammaire de
Lhomond, p. 175).
-
Viripotens: ce terme de droit
(Jules Verne avait une formation de juriste) signifie nubile, en
puissance d’homme.
-
Biffé: « C’est une ».
-
Le manuscrit porte à cet endroit « en ».
-
Biffé: « couronnerait », remplacé
au-dessus dans le manuscrit par « satisferait ».
-
Quota hora est ? « quelle heure
est-il ? » (grammaire de Lhomond, p. 173).
-
Quinta: « cinq (heures) »,
littéralement « la cinquième (heure) ».
-
Biffé: « concentrait » (après
« virginal ») et « rejeton prenait » (entre « le » et « aux ») remplacé
au-dessus dans le manuscrit par « soumettait seulement ».
-
Biffé: « pots de pommade ».
-
Biffé: « faillirent ». Les trois verbes
de la phrase: « déroulèrent », « faillirent » et « s’allégèrent » sont
corrigés et remplacés par: « déroulent », « pensent » et
« s’allègent ».
-
Biffé: « prochaine et mélodieuse ».
-
Biffé: « entrée ».
-
Biffé: « brûlant ».
-
Biffé: « abdominale ».
-
Verne écrit « Aphrodite » avec une
minuscule : « aphrodite ».
-
Biffé: « Naso faillit la prendre ».
-
Biffé: « le marquis ».
-
Cubile: « le lit » (grammaire de
Lhomond, p. 102).
-
Tonitru: « le tonnerre »
(grammaire de Lhomond, p. 9).
-
Cornu: « la corne, l’aile d’une
armée » (exemple de la quatrième déclinaison dans la grammaire de
Lhomond, p. 8).
-
Biffé: « et ».
-
Biffé: « tes bras ».
-
Biffé: « s’ouvrir aux ».
-
Duo in una carne: « deux êtres en
une seule chair ».
-
Biffé: « un fond ». Verne a remplacé dans
le manuscrit l’expression « avec un fond de sable » par « avec des
sables unis ».
-
Biffé: « et ».
-
Noctem insomnem ducere: « passer
la nuit sans dormir », salva fide: « sans blesser sa
conscience » et dissimulanter: « sans faire semblant de rien »
sont trois exemples de la grammaire de Lhomond (p. 266: « Différentes
manières d’exprimer la préposition sans devant un infinitif »).
-
Devant « ailleurs » figure dans le
manuscrit une tache qui pourrait faire lire « railleurs ».
-
O, evax, hei, heu, papae, hui:
interjections marquant l’admiration selon Lhomond (p. 97).
-
Dans le manuscrit, « abritant » est
biffé, remplacé par « prêtant ».
-
Dans le manuscrit, le paragraphe complet
(partiellement biffé) se lit: « Neuf mois après, les Tilleuls étaient
en fleurs et dans sa joie naturelle, le brun professeur ne put
s’empêcher de pousser à son ami Lafourchette une pointe
grammaticale ! » La fin du paragraphe est ajoutée en écriture plus
fine.
-
Le mot « disait » est partiellement
raturé dans le manuscrit, ce qui permettrait de lire aussi « dit » ou
« dis ».
-
Verne a d’abord écrit « Naso », qu’il
rature en « Maro » dans le manuscrit.
-
Dans le manuscrit, le début de la phrase
« Bientôt même ces incidents disparurent, les deux champions
n’excitèrent plus » remplace une ligne biffée: « à part cet incident
solitaire, leur existence ne fut troublée d’aucune ».
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Har’El
$Date: 2007/12/23 17:44:43 $