Bonjour Lionel,
en recevant ton message, je me suis à relire le texte de ma critique (ce que je n'avais pas fait depuis quelques mois) et j'ai dû constater que mon texte avait été amputés - sans ma connaissance - de quelques mots qui étaient justement là pour nuancer mes propos. Je répète donc ce texte dont il est question en restituant les mots supprimés en majuscules. Le voici:
"Suite à En relisant Jules Verne (Dole : La Clef d’Argent, 2005), Lionel DUPUY propose avec Jules Verne, l’homme et la terre (même éditeur, 2006) une deuxième approche géographique de quelques voyages extraordinaires, études PARFOIS ORIGINALES ET enrichissantes, mais qui enfoncent QUELQUEFOIS des portes ouvertes en ignorant les études verniennes déjà publiées."
Il y a donc deux réponses à donner de ma part:
1° Je regrette les coupures et va me plaindre auprès du directeur du Bulletin puisque je ne peux pas tolérer une telle manière d'agir qui modifie l'opinion que je tenais à exprimer.
2° Il est évident que le critique soit soumis à son tour à des critiques. Je ne voulais pas être méprisant à ton égard et surtout ne pas te décourager de tes travaux qui font part aux lecteurs d'un réel enthousiasme pour notre auteur. Toutefois, en publiant des textes on s'expose à être critiqué, et quant aux aspects évoqués, je les maintiens parce que c'est tout simplement mon opinion. Il est, bien sûr, impossible d'avoir lu tout ce qui a été écrit sur Jules Verne, et je ne connais personne qui l'aurait fait. Il y a toutefois des "classiques" (Chesneaux, Vierne, Noiray, Compère, Butcher, Evans) qu'il faudrait avoir lu, ne serait-ce que mieux situer ses propres textes et pour éviter des redites. Sinon, on risque de réinventer la roue pour la x-ième fois...
Il vaut mieux ne pas confondre un auteur particulier (moi) avec "la Société Jules Verne" puisque je ne la représente pas tout entière et comme je l'ai déjà exprimé à plusieurs reprises, je ne suis pas d'accord avec certains aspects de cette institution. La suppression dont je viens de faire acte en fait partie!
Voici, Lionel, ce qui me tenait au coeur de te dire, sans rancune aucune et en espérant d'avoir réussi à expliquer mon point de vue.
Cordialement et, comme toujours, amicalement,
Volker
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> Bonjour à toutes et à tous, bonjour Volker,
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> Suite à la réception du dernier numéro du Bulletin de la Société Jules Verne, et relativement au commentaire fait par Volker concernant la publication de mon dernier essai, je voudrais apporter mon droit de réponse (en espérant qu'il sera publié dans le bulletin, mais vu l'opacité du comité de lecture, je n'y crois guère... !).
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> Mes propos n'ont rien de personnel, bien au contraire, mais je voudrais rétablir certaines choses à la lecture de ce compte-rendu qui me gêne particulièrement… C'est une réponse de vernien à venien.
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> Personne ici ne peut avoir l'érudition de Volker qui fait l’unanimité, a fortiori quand on a commencé de travailler sur Verne il y a moins de 10 ans. Lire ainsi que « j'enfonce des portes ouvertes en oubliant les analyses précédentes », c'est considérer que tout chercheur doit donc auparavant avoir lu l'intégralité de ce qui a été écrit sur Verne !!! Evidemment cela est impossible !
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> D'autre part, je tiens à rappeler une fois de plus que je suis géographe de formation, avec une culture géographique et non pas littéraire, et qu'à ce titre j'utilise la démarche géographique pour aboutir à des conclusions qui évidemment peuvent parfois conduire à des résultats similaires ! N’est-ce pas là justement l’intérêt de ce genre d’ouvrages, de montrer que d’autres démarches peuvent aussi démontrer les mêmes choses, tout en apportant d’autres résultats plus orignaux et atypiques ? Je n'enfonce pas des portes ouvertes, je propose au contraire d'autres clefs de lecture, mon expérience et surtout mon regard de géographe sur l’½uvre de Jules Verne.
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> Pourquoi mon ouvrage est-il quasiment le seul à être commenté de la sorte ? Pourquoi n’y-a-t'il que les littéraires qui soient acceptés dans la communauté vernienne ? Faudrait-il que je fusse professeur des universités pour lire enfin une critique objective de mes travaux ? J’en ai marre vraiment de la sclérose dans laquelle cette revue plonge désormais Jules Verne et la distance qu'elle met entre "anciens" et "nouveau"
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> Désolé Volker, cela n’a rien de personnel, bien au contraire, d’autant plus que je t’apprécie particulièrement pour ton érudition et ton humanité que j'ai pu constater à Amiens. Mais il faut arrêter de s’acharner toujours sur les mêmes, parce que cela devient blessant et humiliant à la fin, surtout quand on défend le même projet. A la lecture de ces quelques lignes, j’ai envie d’arrêter ma thèse et de me consacrer à un autre auteur entouré d’exégètes moins durs et plus raisonnables avec les nouveaux arrivants. J’ai l’impression de faire partie de ces immigrés que l’on veut renvoyer dans leur pays, sous prétexte qu’ils ne viennent pas de l’intelligentsia en place !
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> Dorénavant, je ne ferai plus part de mes travaux, et autres textes à la Société Jules Verne. Tant que cette dernière demeurera aussi sclérosée et sclérosante et conservera une attitude aussi méprisante envers les jeunes chercheurs. Et moi qui avais passé un séjour si agréable à Amiens ! Que je suis con d’avoir cru que je mes travaux pouvaient être intéressants… surtout après les retours que j'ai eus lors de ma présentation...
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> A bientôt j'espère dans d'autres conditions moins méprisantes à mon égard.
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> Cordialement,
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> Lionel
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>
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> Lionel Dupuy
> 33 chemin de Bernès
> 64230 Sauvagnon
> Mail : lioneldupuy_at_wanadoo.fr
> Site web : http://perso.orange.fr/jules-verne
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Volker Dehs, Eisenbahnstr. 9, D-37073 Göttingen. Tel.: 0551 / 38 13 088
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Received on Thu 05 Apr 2007 - 17:10:17 IDT